CORAN

L’artiste entreprend un voyage métaphorique, de l’Occident à l’Orient, avec l’intention de faire rencontrer deux cultures, dans un territoire privilégié, celui de l’art.

Il met en scène 1300 planches de dimensions 67×96 cm représentant, le Texte Sacré du Coran. Dans sa majesté apparaît un travail tout à fait original, sans doute un unicum.

C’est ainsi qu’il réalise environ 1300 tableaux, à l’acrylique sur bois (97 × 65 cm.) avec une technique mixte. En effet, il utilise des acryliques, mais aussi des colles, des peintures à la détrempe et du bitume.

C’est une œuvre unique en son genre, une œuvre tout à fait originale, car personne ne s’est jamais essayé à produire des tableaux sur le Coran de manière aussi catégorique et ponctuelle.

Par ailleurs, il a également réalisé une centaine de planches sur les Paroles du Prophète (les témoignages des compagnons du prophète Mahomet).

Opere Corano Acrilico su Legno - Karam Cannarella

Page 587 – Verset 1

Acrylique sur bois – 97×65 cm. – 1993

Autorizzazioni opere sul Corano

Avec ce long travail qui m’appartient, je ne voulais absolument pas donner des cours coraniques (je tiens à le souligner) mais simplement l’art. Puisque tout le monde peut parler du Coran, pourquoi ne pas le faire à travers la peinture, les couleurs ? Évidemment, comme il n’est pas permis d’utiliser l’iconographie, j’ai dû m’arranger autrement, tout en respectant toujours tous les diktats imposés par l’Islam. Et le résultat a également été très apprécié par les plus hautes institutions musulmanes. En fait, mes travaux ont obtenu l’approbation documentée de la prestigieuse Académie égyptienne de recherche islamique Al-Azhar Al-Sharif, et ont attiré l’attention de nombreux pays islamiques, dont l’Arabie saoudite. En 1995, en effet, à Riyad, le ministère saoudien de la Culture a organisé mon personnel avec des travaux sur le Coran, intitulé “Royaume d’Arabie saoudite” et parrainé par le prince saoudien Faisal Bin Fahad Bin Abdul Aziz et le président général Ibrahim Ali Al Ali. Le journal national “Al Riad” (7 juin 1995) a également évoqué l’événement, qui a rencontré un vif succès.”

Karam Cannarella