“Avec ce long travail qui m’appartient, je ne voulais absolument pas donner des cours coraniques (je tiens à le souligner) mais simplement l’art. Puisque tout le monde peut parler du Coran, pourquoi ne pas le faire à travers la peinture, les couleurs ? Évidemment, comme il n’est pas permis d’utiliser l’iconographie, j’ai dû m’arranger autrement, tout en respectant toujours tous les diktats imposés par l’Islam. Et le résultat a également été très apprécié par les plus hautes institutions musulmanes. En fait, mes travaux ont obtenu l’approbation documentée de la prestigieuse Académie égyptienne de recherche islamique Al-Azhar Al-Sharif, et ont attiré l’attention de nombreux pays islamiques, dont l’Arabie saoudite. En 1995, en effet, à Riyad, le ministère saoudien de la Culture a organisé mon personnel avec des travaux sur le Coran, intitulé “Royaume d’Arabie saoudite” et parrainé par le prince saoudien Faisal Bin Fahad Bin Abdul Aziz et le président général Ibrahim Ali Al Ali. Le journal national “Al Riad” (7 juin 1995) a également évoqué l’événement, qui a rencontré un vif succès.”
Karam Cannarella